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La compulsion alimentaire se caractérise par la perte de contrôle sur ce que tu manges, peu importe la quantité et le type d’aliments. Ça se produit par habitude, dans un contexte particulier ou sur le coup d’une émotion, souvent sous forme de cycle.

Exemples concrets :

  • Te cacher pour dévorer une boîte de biscuits quand tout le monde est couché.
  • Commander une grande quantité de fast food chaque semaine pour oublier le stress vécu au travail ou à l’école.
  • Manger machinalement des sucreries en étudiant la veille d’un examen.

À moyen et long terme, tes épisodes peuvent contribuer à une prise de poids, allant jusqu’à développer un surpoids ou de l’obésité. La présence de surpoids et d’obésité à l’enfance et à l’adolescence est associée à un plus grand risque de développer d’autres problèmes de santé (diabète de type 2, dyslipidémie, hypertension et autres) à l’âge adulte.

Les études démontrent un fort lien entre la sévérité des épisodes de compulsion alimentaire et la présence de détresse psychologique (symptômes dépressifs et anxieux).

À plus long terme, le maintien et l’intensification de ces comportements peuvent également intensifier les symptômes de dépression et d’anxiété, et conduire à des difficultés de fonctionnement social (ex. : une tendance à s’isoler).

Tout d’abord, tu es au bon endroit pour en apprendre davantage sur la compulsion alimentaire : il s’agit de la première étape pour bien accompagner quelqu’un qui en souffre. Reste dans l’écoute active, l’empathie, et surtout, loin du jugement!

Ensuite, tu peux guider la personne à bien saisir sa situation via notre outil d’autodiagnostic ou l’amener à communiquer avec nous.

Les épisodes de compulsion alimentaire impliquent plus fréquemment des aliments hautement caloriques (chips, bonbons, sucreries, etc.). Il s’agit souvent de nourriture qui vient dans des formats où il est plus facile de perdre le contrôle (sac, boîte ou contenant familial).

La nourriture réconfortante et facile d’accès, comme le fast food, est également plus souvent impliquée dans un épisode.

Le drapeau rouge, c’est la perte de contrôle! Manger une poutine après chaque soirée entre amis ou une crème glacée après chaque match difficile au soccer, c’est une habitude.

Te cacher pour engloutir un grand sac de chips sans pouvoir t’arrêter, pour ensuite ressentir des émotions négatives comme la honte, relève plus de la compulsion alimentaire.

Pour bien saisir la différence entre les deux, passe le test confidentiel!

À court terme, le métabolisme d’une personne à l’adolescence peut faire en sorte que le problème passera inaperçu. Tôt ou tard, la prise de poids surviendra et sera signe que la compulsion alimentaire est bien installée.

  • Environnements stressants
  • Environnement familial dysfonctionnel (négligence, maltraitance)
  • Intimidation (liée au poids ou non)
  • Promotion des idéaux de minceur et des standards de beauté irréalistes
  • Promotion du contrôle émotionnel
  • Pressions familiales et pressions des pairs (performance)
  • Obésité dans la famille
  • Débalancement des hormones de la faim et de la satiété
  • Difficultés cognitives liées au contrôle des inhibitions, à l’attention et à la régulation des émotions
  • Changements pubertaires
  • Sensibilité plus accrue à la nourriture appétissante (récompense)
  • Plus grande réactivité au stress
  • Facteurs génétiques
  • Restriction et diète
  • Tempérament anxieux
  • Style d’attachement marqué par l’insécurité
  • Impulsivité
  • Sensibilité aux émotions négatives
  • Stratégies de régulation émotionnelle mésadaptées
  • Sensibilité interpersonnelle
  • Faible estime personnelle
  • Insatisfaction corporelle
  • Symptômes dépressifs et anxieux

Un épisode de compulsion alimentaire mène généralement à l’expérience d’émotions négatives comme la honte, la culpabilité et la colère. Au fil du temps, cela peut aussi amener la personne qui en souffre à ressentir du découragement et à développer une représentation négative d’elle-même.

Si l’intensité et la fréquence des épisodes de compulsion alimentaire s’intensifient de manière soutenue dans le temps, la personne se retrouvera à risque de développer un trouble des conduites alimentaires, le trouble d’accès hyperphagique (TAH).

Le trouble d’accès hyperphagique (TAH) se définit par l’ingestion d’une grande quantité de nourriture, accompagnée d’un sentiment de perte de contrôle, à raison d’un épisode par semaine, durant au moins trois mois.

Il est établi qu’avec une fréquence de plus de 4 épisodes de compulsion par mois, les conséquences sur la santé physique et psychologique sont plus importantes. Le type et la quantité de nourriture consommée s’avèrent également d’autres indicateurs qui sont pris en compte dans l’évaluation.

Si les épisodes de compulsion alimentaire sont suivis de comportements compensatoires (par exemple, vomissement, jeûne, prise de laxatifs, exercice intensif), la personne est davantage à risque de développer un autre trouble des conduites alimentaires, soit la boulimie.

À nous, on t’écoute et plusieurs solutions s’offrent à toi!

Tu peux également en parler à tes proches, ou à un intervenant scolaire, qui pourront t’aider à cheminer dans ta démarche.

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Rassure-toi : ça peut arriver à tout le monde!

« Ça m’arrive surtout le soir quand tout le monde est couché à la maison. Je prends des biscuits et des chips, et je vais les manger dans ma chambre. Ça va tellement vite que je ne me rends même pas compte d’avoir mangé, c’est comme si je n’arrivais pas à m’arrêter. Souvent après, j’ai mal au ventre et je me sens poche d’avoir fait ça. »

- Félix, 16 ans

« À la maison quand j’étais jeune, il n’y a jamais eu de desserts, de chips ou de bonbons. Mes parents ne voulaient pas qu’on mange de fast food. Quand j’ai emménagé en appartement au début du Cégep, j’ai commencé à en manger de plus en plus, j’avais le droit ! Maintenant, je pense souvent à ça et j’ai toujours envie d’en manger. Je peux me rendre au dépanneur pour acheter des cochonneries et les manger super vite dans l’auto. J’essaye de résister, mais parfois c’est tellement fort que je n’y arrive pas. »

- Rose, 17 ans

« Mes épisodes de compulsion alimentaire arrivent surtout quand je suis stressée avec l’université. Quand j’ai un gros examen ou un exposé oral à préparer, je peux me retrouver à aller plusieurs fois dans le garde-manger durant la soirée. Je mange sans arrêt en faisant mes travaux, un peu comme si je n’avais pas de fond. Bien souvent, je réalise trop tard que mon gros sac de bonbons est vide. Je ne comprends pas pourquoi je fais ça, mais c’est plus fort que moi. »

- Kim, 23 ans

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