La compulsion alimentaire, c’est la perte de contrôle sur ce qu’on mange, peu importe la quantité et le type d’aliments.
C’est aussi jumelé à l’impression de ne pas pouvoir s’arrêter. Lorsque la compulsion est fréquente et qu’elle génère de la détresse, elle peut évoluer vers un trouble alimentaire.
Les scientifiques appellent ce trouble le TAH, soit le trouble d’accès hyperphagique. Il s’inscrit dans le spectre de la boulimie et de l’anorexie.
Plus d'infoTu manges de manière automatique, sans trop savoir pourquoi. C’est une habitude bien ancrée dans ta routine quand tu te sens seul(e), ou pour chasser l’ennui.
Exemples : manger une boîte de biscuits (ou tout ce qu’on a sous la main) quand tout le monde est couché. Ou encore, arrêter au service à l’auto chaque jour en revenant du travail.
Dans ce cas-ci, la compulsion alimentaire est déclenchée par une situation bien précise. Chaque fois que tu fais face à ce contexte, tu es à risque.
Exemples : tu te retrouves dans un buffet (abondance, vaste étalage de nourriture variée), ou encore tu es exposé(e) à l’odeur du fast food dans le bus.
Émotions positives (joie, excitation, etc.) : la nourriture peut servir à se récompenser, à se féliciter ou s’énergiser.
Émotions négatives : la nourriture vient apaiser/soulager la peur, la tristesse, l’ennui, la colère, etc. La compulsion en soi peut à son tour générer des émotions, comme la honte, d’où le cycle de la compulsion alimentaire!
Exemples : manger un gâteau entier pour célébrer une bonne note, ou commander une quantité démesurée de mets chinois à la suite d’un échec.
On a tous déjà trop mangé pour célébrer une victoire ou noyer un échec.
Le trouble survient quand ce n’est plus toi qui décides quand t’arrêter.
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La première étape, c’est d’en parler!
